Bientôt le printemps
Quand le vert viendra
Sur les arbres d’où le ruisselet gardera
Son reflet de marbre le tronc restera
Planté là tandis que le feuillage hissera
Au vent mélodieux
Sa chevelure, radieux
Celui ou celle assit en ce lieu
Observant le soleil luxueux
D’où le chant séducteur de l’oiseau
Fusionnant en l’écho
Échange un duo
Printanier dont le piano
Transvase les notes au cœur
De l’univers sur lequel le bonheur
Complice au bel air dans la lueur
Du crépuscule lègue sa chaleur
Appelant le papillon
A son tourbillon
Faisant jouer ce médaillon
D’un vol s’unissant au maillon
Fardant le panorama subtil
Ou l’esprit s’émoustille
Sur la voie tranquille
Dans un nid de brindilles
Bâtit au creux
Des branches touffues les œufs
Viendront les garnir, velouteux
Plumage les gardera précieux
D’un vol maladroit
Les oisillons au duvet de soie
Partiront à leur tour de cet endroit
Devenant roi
Que de fleurs orneront
Leurs errances, leurs ailerons
Au parfum de rose iront
Presque caresser le ciel, fleuron
De ce grand jardin ou l’écrivain
Puise sa source pour son parchemin
Quand le marcheur en son chemin
Passe des heures dans cet immense écrin
D’autre s’enivre en l’imaginant
En bouquet le dessinant
Sur une aquarelle fascinant
Le pinceau retraçant
La splendeur, au clapotis du ruisseau
De temps à autre il plonge se diluant à l’eau
Faisceau jaillissant du cerveau
Naturel longeant plaines et coteaux
Étoile des Ombres 30